Tuesday, September 30, 2008

Mid-East Quartet 'has lost grip'

The Quartet of international powers has "lost its grip" on the Middle East peace process which it is meant to foster, a group of aid agencies says.

In a damning report, the agencies say the Quartet - Russia, the US, the EU and the UN - is failing in its mission.

Conditions for Palestinians, which it was meant to improve, have worsened since peace talks recommenced under US sponsorship in 2007, the agencies say.

In the West Bank there was an increase in Israeli settlement and travel curbs.

The report was issued ahead of a Quartet meeting in New York on Friday.

"The Annapolis process [launched by the US in November 2007] was meant to herald a new dawn for the Middle East peace process," said Christian Aid director Daleep Mukarji.

"Nearly one year on, we are seeing exponential settlement growth, additional check-points and - because of this - further economic stagnation.

"The Quartet is losing its grip on the Middle East peace process."

There has been no immediate response from the Quartet, whose representative in the region is former UK Prime Minister Tony Blair.

Missed objectives

The Bush administration wanted the November 2007 peace summit at Annapolis to lead to a peace deal between Israelis and Palestinians before it left office but this is looking increasingly unlikely.

The coalition of 21 aid agencies - including Oxfam, Save the Children, Care, Cafod and World Vision - warned that the peace process would fall apart unless the Quartet made swift and dramatic progress towards its goals.

The report says there has been no change in a number of the 10 main objectives set by the Quartet to help improve the daily lives of the Palestinians and in five of them an actual deterioration.

It had failed to hold Israel to account for expanding the settlements on occupied land, the report added.

The agencies say this week's Quartet meeting would take place at "a critical moment to demonstrate that it can play an effective role in bringing peace to the Middle East".

"Unless there is a swift and dramatic improvement, it will be necessary to question what the future is for the Middle East Quartet," it said.

"We are facing a vacuum in leadership," said Care International representative Martha Myers. "The Quartet's credibility is on the line."

Source: BBC News.

Olmert: Israel withdrawal needed

Outgoing PM Ehud Olmert says Israel must withdraw from almost all the land it occupied in 1967 if it wants peace with Syria and the Palestinians.

He said this would include parts of East Jerusalem, which Palestinians want as the capital of their future state.

Mr Olmert also said any peace deal with Syria would require an Israeli withdrawal from the Golan Heights.

He gave few further details, but said he was prepared to go beyond previous Israeli leaders to achieve peace.

"We have to reach an agreement with the Palestinians, the meaning of which is that in practice we will withdraw from almost all the territories, if not all the territories," Mr Olmert said.

"We will leave a percentage of these territories in our hands, but will have to give the Palestinians a similar percentage, because without that there will be no peace," he added.

He said the withdrawals would include Jerusalem, the eastern part of which Israel occupied and annexed after the 1967 war, but which it has long proclaimed as its "eternal, undivided capital".

Security basis

The remarks, which immediately stirred controversy among Israelis, were published in an interview with the Israeli newspaper Yedioth Ahronoth.

Former Meretz chairman Yossi Beilin said: "Olmert has committed the unforgivable sin of revealing his true stance on Israel's national interest just when he has nothing left to lose."

Meanwhile MK Yuval Steinitz accused Mr Olmert of gambling on Israel's future.

"Ignoring the distance between rockets fired from afar and the enemy sitting on top of Jerusalem reveals how little he understands the basis of security," Mr Steinitz said.

About 400,000 Israeli settlers live in the occupied West Bank and East Jerusalem. Another 20,000 Israelis live on the Golan Heights plateau.

Mr Olmert faces serious corruption allegations, and is acting as caretaker prime minister after resigning earlier this month.

Correspondents say there is little likelihood that any peace deals will be agreed in his final weeks in office.

Source: BBC News.

Chana Tova Gilad Shalit

Une liste de 450 prisonniers palestiniens qu'Israël serait prêt à échanger contre le soldat Gilad Shalit détenu à Gaza a été remise vendredi 26 septembre au Premier ministre Ehud Olmert, a indiqué Tzahi Moshé, porte-parole du vice-Premier ministre Haïm Ramon, qui dirige cette commission.

Cette liste a été établie par une commission interministérielle ad hoc. Selon la radio publique, la liste en question compte pour moitié des prisonniers dont la libération été exigée par le Hamas. La radio a précisé que la commission interministérielle avait clos ses débats et ne se réunirait plus pour discuter d'un éventuel assouplissement des critères permettant de libérer des prisonniers palestiniens en vue d'un échange. Mark Regev, le porte-parole d’Ehud Olmert, a précisé que "le gouvernement doit de toute façon approuver cette liste".

Par ailleurs, les organisations juives en France et en Grande-Bretagne ont organisé des manifestations de soutien au jeune Gilad, détenu depuis plus de deux ans par le Hamas. Une opération carte de vœux a été lancée à l’occasion de la nouvelle année juive. En Angleterre, plus de 2000 cartes ont déjà été envoyées à la Croix-Rouge.

Pour envoyer une carte de vœux :
Yarden France
Opération Guilad Shalit
45 rue Michel Carré
95100 Argenteuil

Thursday, September 25, 2008

Ban Ki-moon recommande vivement à Israël de ne pas mener d'action unilatérale à propos d'Al Magrhabi Gate à Jérusalem

AMMAN, 23 septembre (Xinhua) -- Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a fortement recommandé à Israël de ne mener aucune action unilatérale concernant Al Maghrabi Gate dans la Vieille ville de Jérusalem qui changerait son caractère et l'état des choses, a rapporté mardi l'agence de presse officielle jordanienne Petra.

M. Ban a lancé l'appel dans une lettre adressée au ministre des Affaires étrangères jordanien Salaheddin Al-Bashir en réponse à sa lettre envoyée précédemment sur les fouilles israéliennes dans Al Maghrabi Gate à Jérusalem, d'après Petra.

Le secrétaire général de l'ONU a indiqué dans la lettre qu'il était conscient des circonstances qui entourent les fouilles proposées de Al Magrabi Gate et qu'il a pleinement compris la préoccupation jordanienne à ce sujet.

"J'écrirais au Premier ministtre israélien pour insister sur le fait que Jérusalem est une question importante et sensible pour le monde arabo-musulman, et qu'elle reste un sujet de négociation permanente entre Israël et l'Organisation de la Libération de la Palestine," a indiqué M. Ban.

Il a, à cette occasion, fortement conseillé à Israël de continuer à travailler avec l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et son Comité du patrimoine mondial dans un processus transparent qui mène à une solution mutuellement acceptable par Israël et la Jordanie en prenant en compte les points de vue palestiniens.

En août, Raef Nejem, vice-président du comité de restauration de la mosquée d'Al Aqsa et du Dôme du rocher, a souligné qu'Israël a un plan de construire un pont en acier à Al Maghareba Gate, qui, selon ses dires, détruira les antiquités islamiques dans la région.

La famille royale Hashémite fait remonter son ascendance jusqu'au prophète islamique Mohamed, et s'est longtemps posée comme gardienne de la foi islamique et la ville sainte de Jérusalem.

Source: www.juif.org

Wednesday, September 24, 2008

Lettre au président Mahmoud Abbas

Publié le lundi 22 septembre 2008


Je m’appelle Abdelfattah Abdelkarim Hasan Ibrahim Mohamad Ahmad Mostafa Ibrahim Srour Abusrour. Je suis encore réfugié dans mon propre pays avec deux clés rouillées à la maison.

Cher M. le Président de l’Autorité Palestinienne

Je m’appelle Abdelfattah Abdelkarim Hasan Ibrahim Mohamad Ahmad Mostafa Ibrahim Srour Abusrour. Je suis né au camp de réfugiés d’Aida, sur un terrain loué pour 99 ans par l’UNRWA des propriétaires palestiniens de la ville de Bethléem. Mes deux frères ainés, mon père ainsi que son père et tous ceux qui sont nés avant eux, sont nés dans le village de Beit Nateef, un des villages détruits le 21 Octobre 1948 par les bandits sionistes. Ma mère est née dans le village de Zakareyya, aussi détruit en 1948. Ce sont deux villages parmi les 534 villages détruits par les bandits sionistes.

J’ai grandi dans le camp de réfugié d’Aida. Lorsque j’avais 4 ans, je me souviens que la plupart des habitants de camp se cachaient dans la cave derrière notre maison. Je me souviens des vieux parlant de la guerre. Je me rappelle que le ciel était incrusté d’avions, et que nous, les enfants, nous étions couverts par des couvertures noires, par les soins de nos mères.

Je me souviens du premier couvre-feu après l’occupation israélienne dans le camp Aida en 1968. Je me souviens du premier soldat israélien, qui était un vieux juif irakien d’environ 60 ans, qui était positionné juste devant la porte de notre maison. Je me souviens du jour où mon deuxième frère était invité pour une entrevue à l’administration de l’occupation militaire en 1972. Il n’est jamais revenu à la maison. Je me souviens de son exil après six mois en prison, sans confession et sans jugement.

Je me rappelle les premiers points collectifs de distribution d’eau dans le camp. Il y avait quatre points avec quatre robinets chacun pour toute la population du camp. Je me souviens aussi des premiers WC collectifs. Il y avait aussi quatre points, chaque point est composé d’un WC pour les hommes et un pour les femmes. Je me souviens de terrains autour de camp, où nous avions l’habitude de jouer, de présenter nos petits spectacles de théâtre dans la nature. Je me souviens des grands trous dans la terre ; lorsqu’ils se replissaient d’eau, ils devenaient nos piscines.

Je me souviens de la première colonie israélienne autour du camp, la colonie Gilo… Les grues y travaillent toujours depuis le début des années 70. Je me souviens des religieux juifs venant à la Mosquée de Bilal Ibn Rabah, qui fut transformée en synagogue après l’occupation de 1967, et rebaptisée le Tombeau de Rachel pour faire leurs prières. Nous, nous étions plus autorisés à laver nos morts et faire une dernière prière sur eux avant de les enterrer, dans le cimetière juste à côté.

Je me souviens de premiers points de contrôle militaires israéliens entre Bethléem et Alquds-Jérusalem. Je me souviens des premiers permis exigés par les Israéliens, et toutes les routes alternatives et les chemins pour contourner les points militaires pour ceux qui n’avaient pas de permis.

Je me souviens de l’évolution du mur de séparation, de l’état où il n’était qu’un amas de terre et d’énormes trous dans les routes et les rues, et puis en barbelé, et ensuite en blocks de ciment de 2 mètres, et 4 mètres et 8 à 12 mètres de hauteur. Je me souviens de toutes les fois où j’ai été capturé par les soldats israéliens sur le chemin vers ma famille à Jérusalem- mon épouse est de Jérusalem Est. Je me souviens de 6 ans sans permis où j’ai pris tous les chemins connus ou inconnus de Bethléem à Al Quds, que ce soit par l’Est ou par l’Ouest, par les routes principales, ou par les vallées ou les collines.

Je me souviens de cet espace qui s’est rétréci dans le camp, et de cette population croissante d’environ 5000 habitants originaires de 41 villages détruits par les bandits sionistes, où 66 pour cent ont moins de 18 ans, où la rue est le seul espace de jeu. Des murs ont été construits encerclant le camp à l’Est, au Nord et à l’Ouest.

Je me souviens de cet accord de Jéricho, où le check point à la sortie de Jéricho ne devrait être que symbolique, et où on passe des heures pour sortir de Jéricho parce que c’est la volonté de n’importe quel petit soldat d’une armée d’occupation. Et nous négocions maintenant un passage vers la vieille ville de Jérusalem, sous contrôle de cette même armée d’occupation israélienne.

Je me souviens que nous étions nourris de l’amour de ce pays occupé, parce qu’il est le nôtre. Je me souviens des clés rouillées de nos maisons dans notre village de Beit Nateef, des clés pour des portes qui n’existent plus, des clés qui ont leurs portes dans nos cœurs et dans notre imagination…. Des clés pour des portes qui étaient réelles et qui ont existé, pour des maisons réelles et qui avaient existé, où de vrais personnes ont vécu et ont élevé leurs enfants. Ces clés rouillées sont encore avec moi. Je me souviens que nous étions élevés avec cette croyance éternelle que le droit est le droit, et que rien ne justifie de l’ignorer. Je me souviens que notre droit au retour dans nos maisons et nos villages d’origine est un droit éternel, et rien ne puis le changer, ni ce qu’on appelle « les réalités sur le terrain », ni les accords politiques, parce que ce n’est pas seulement un droit collectif mais un droit individuel…. C’est de mon droit M. le Président, et le droit de mes enfants et mes petits enfants et tous ceux qui suivront peu importe où ils seront nés.

Cher M. le Président

Je me rappelle le décès de ma mère, le 9 Septembre 2003. Elle avait 75 ans. Je me rappelle la mort de mon père le 26 Décembre 2006. Il avait 96 ans. Ma mère et mon père espéraient être enterrés dans leur village de Beit Nateef, là où ils se sont mariés, là où ils ont élevé quelques uns des leurs enfants, là où ils ont irrigué leur terre de sueur, de sang et de larmes, là où ils ont rempli la terre de joie, de bonheur, de rires et de chuchotements.

Mes parents sont enterrés dans le cimetière du camp d’Aida. Le tombeau de ma mère est juste sous la tour de sniper militaire, entourée de barbelés. Le tombeau de ma mère ne m’est pas accessible. Je ne peux même pas lui rendre visite un jour de fête ou un autre jours pour lui réciter une sourate du Coran.

Cher M. le Président

J’ai été rempli d’espoir qu’après 60 ans d’occupation, qu’après 60 ans de résistance armée et non-armée, nous pourrions réaliser quelque chose d’autre que les promesses futiles. J’ai été plein de l’espoir que nous ne rendrons jamais nos droits, que nos droits sont reconnus par le monde entier, même si le monde entier reste complice de l’injustice. J’ai été rempli d’espoir que rien ne justifie que nous renonçions à nos droits, malgré toutes « les réalités sur le terrain » comme ils le disent. Autrement, quel héritage nous laissons à nos enfants et les générations à venir. Faut-il leur dire : Allez et laissez-vous emporter par le vent… Ne résistez jamais à l’oppression, et ne vous levez pas devant l’injustice. L’importance est de rester vivant, même si cette vie n’est qu’une vie d’humiliation et de non reconnaissance d’appartenance à la race humaine.

Où est-ce que vous nous amenez M. le Président ? A quel désert vous nous guidez ? A quelle catastrophe ? Comment osez-vous décider combien de réfugiés peuvent ou ne peuvent pas retourner chez eux ? Qui vous a donné la permission de parler en mon nom, et au nom de mes enfants ? Qui vous a demandé de déclarer les soldes sur nos droits ? Quel est le prix de telles soldes sur les droits de gens et leurs sacrifices pendant 60 ans ?

Là où les résolutions des Nations Unies parlent de DROIT AU RETOUR ET DROIT à la Compensation pour toutes les souffrances dans l’exil et dans les camps de refuge, pour toutes ces exploitations de nos terres et nos propriétés, pour toutes ces années d’humiliation et de torture qui empirent chaque jour, vous osez dire que tout le monde ne veut pas retourner dans leur village d’origine ? Même si c’était le cas, cela ne leur enlève aucunement leurs droits dans leurs maisons et leurs terres d’origine, qu’ils veuillent retourner ou pas. S’ils veulent vendre aux autres, c’est leur choix, mais il n’est aucunement le droit de quiconque d’autre de décider qui veut et qui ne veut pas retourner. Ce n’est pas votre droit, et le droit de quiconque d’autre de dire « ceux qui ne veulent pas retourner, il faudrait les compenser ». Chaque réfugié et fils de réfugiés et petit fils ou fille de réfugié a droit à la compensation pour ces 60 ans de Nakba, ceux qui ont quitté ou qui ont été forcés de quitter… ceux qui étaient propriétaires des terres, qui avaient leur champs d’orangers et des arbres fruitiers. Oui, les oranges de Jaffa existaient avant Israël, et continueront à exister après Israël, si Israël ne finit pas par les détruire aussi comme les oliviers millénaires qu’il a détruits.

Vous n’avez pas été élu, M. le Président, pour renoncer à nos droits … ou pour abandonner nos espoirs et nos rêves et les droits de notre peuple qui est encore dans les camps de refuge, vivant sur des terrains loués, des réfugiés dans notre propre pays ou ailleurs, et qui attendent toujours ce retour dans les maisons d’origine depuis 60 déjà.

Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois et année après année nous vivons dans le mensonge, et des promesses brisées d’un changement…. Mais le changement arrive mais pour le pire et non pas pour le mieux. Rien ne s’améliore avec toutes ces négociations, M. le Président ? Faut-il que nous nous déshabillions et montrer notre nudité pour qu’Israël et ses leaders et ses forces d’occupation soient satisfaits que n’avons plus rien à cacher ?

Hier, des Israéliens ont distribué des papiers à Jérusalem Est, utilisant le Coran Sacré et leur Torah, disant qu’ils ne font qu’accomplir la promesse de Dieu pour peupler Israël et chasser tous ceux qui ne sont pas juifs. Et il faudrait que nous comprenions ce qu’ils demandent et les aider, en quittant notre pays parce qu’il y a tellement d’autres pays arabes pour nous accueillir ? Après cela nous pouvons vivre en paix, et nos enfants peuvent être heureux avec leurs enfants, et tout sera merveilleux. Est-ce la prochaine étape, M. le Président ? Est-ce parce que les colonies sur le terrain s’étendent tellement, et que nous ne pouvons pas forcer notre présence en Israël, alors il faut que nous soyons gentils pour que le monde entier nous traite avec sympathie, et faire ce qu’Israël veut que nous fassions ? Et ensuite, nous allons parler des compromis terribles et des solutions difficiles, et donc c’est à nous d’être les plus gentils et offrir le plus de compromis, et pardonner, et oublier, et abandonner nos droits, et quitter le pays ou mourir, et comme cela tout sera résolu ?

M. le Président,

Je ne suis pas prêt pour quitter mon pays. Je ne le quitterai jamais de plein gré, même si c’était le seul moyen pour gagner ma vie. Je ne renoncerai jamais à mon droit de retour dans mon village d’origine, même si j’ai un forteresse au Royaume Uni, et un château en France, et un chalet à la mer rouge, et une propriété aux Bahamas. Mon droit est le mien, et donc ni vous ni aucune autre personne n’a le droit d’effacer mon droit, de l’échanger ou de jouer avec.

Nous avions l’habitude d’entendre parler des lignes rouges qu’aucun négociateur ne franchira. Que reste-t-il de ces lignes rouges, M. le Président ? Nous entendions parler de la ligne verte… qui est devenue la ligne grise du mur de séparation. Les lignes rouges sont devenues des lignes roses et sont tellement diluées dans le blanc qu’elles sont devenues invisibles. Est-ce ce qui nous reste de notre résistance historique, et de tout le sang des martyrs et des années d’emprisonnement ?

J’espère sincèrement que vous quitterez votre tour d’ignorance des besoins de votre peuple et que vous descendrez un peu sur le terrain et regarderez les yeux de ceux qui ont encore la passion pour ce pays malgré ces désastres dans lesquelles nous sommes plongés au milieu de ces négociations futiles et non productives, pendant que le sang palestinien est versé tous les jours par ceux avec qui vous négociez. N’avons-nous plus de honte pour laisser ce cirque continuer ?

J’aurais beaucoup aimé M. le Président qu’une telle énergie pour négocier avec les Israéliens soit investie pour unir les Palestiniens qui sont encore en dispute, et à cause d’un tel entêtement de nos leaders politiques, ce n’est point vous, les leaders, qui souffrez, mais votre peuple. Sommes-nous tellement sans valeur que nous ne méritions point votre temps et votre énergie pour arrêter cette mascarade et unir votre peuple au lieu de chercher toujours ce qui divise ces âmes torturées ? Ne suffit-il pas que nous sommes considérés comme un cas humanitaire tout simplement, qui ne vaut pas plus qu’un sac de farine ou une bouteille d’huile ou un médicament périmé ? Ne suffit-il pas que toute une population soit transformée en mendiants et soit mise dans la pauvreté, dépendant de la charité au lieu de l’aider à produire en gardant sa dignité intacte ? Ne suffit-il pas l’humiliation de l’occupation que nous soyons forcés à subir toutes ces humiliations à venir ?

Je crois entièrement dans la paix et la non-violence. Je suis entièrement croyant dans l’espoir, le droit et la justice. Je suis entièrement croyant dans les valeurs qui font de l’humanité ce qu’elle est. Je n’ai jamais appris à haïr. Je n’ai jamais haï personne. Mes parents étaient une source d’amour et de paix. Ils ne m’ont jamais appris à moi et à mes frères quelque chose d’autre que le respect des autres et un amour infini à donner et à aider les autres. Ils nous ont appris que lorsqu’on pratique la violence, on perd une partie de son humanité. Mais en même temps, ils nous ont appris à défendre le droit et ce qui est juste et de s’élever contre tout ce qui injuste, faux et mal.

Alors M. le Président, j’ose vous dire que vous n’avez aucun droit, même en étant le Président d’une Autorité qui n’a aucune autorité sur quoi que ce soit- à l’exception probablement de nous- mais qui ne peut nous protéger ou même se protéger contre n’importe quel petit soldat ou soldate israélien, pour renoncer à nos droits, les droits de deux tiers de votre peuple pour retourner avec dignité dans leurs villages et terres et propriétés détruits, et qu’ils soient compensés pour toutes leurs souffrances et leur exil, et l’exploitation par les sionistes de leurs champs et terres, et le vol de leurs propriétés et comptes dans les banques anglaises ou autres.

M. le Président

Je ne sais pas si vous allez lire ces mots ou pas. Je ne sais pas si je vais rester en vie lorsque vous les lisez ou pas… Mais en tous les cas, j’espère que ces mots qui viennent de mon cœur vont dans votre cœur, M. le Président, et que vous puissiez trouver l’espoir et la force que notre peuple garde encore en lui. Nous ne renonçons pas à nos droits. La paix peut être construite seulement avec la Justice. La paix réelle peut être bâtie avec une justice réelle…. Toute autre chose n’est qu’une plaisanterie àla face de l’histoire.

Je m’appelle Abdelfattah Abdelkarim Hasan Ibrahim Mohamad Ahmad Mostafa Ibrahim Srour Abusrour. Je suis encore réfugié dans mon propre pays avec deux clés rouillées à la maison.

AbdelFattah Abusrour, PhD Ashoka Fellow Director of Al-Rowwad Cultural and Theatre Training Center.

Source: www.france-palestine.org


Monday, September 22, 2008

Olmert annonce sa démission

Lors du conseil des ministres dominical, le Premier ministre israélien Ehud Olmert va annoncer sa démission. Ensuite, il ira remettre sa lettre au président Shimon Peres. Ce dernier consultera pendant sept jours avant de désigner Tzipi Livni.

C’est à la suite de l’attaque cérébrale d’Ariel Sharon qu’Ehud Olmert avait pris les rênes du gouvernement. En mars 2006, chef du nouveau parti Kadima, il remportait les législatives.
Mais en juillet, le Premier ministre israélien se lançait dans une aventure qu’il doit encore regretter. Sa guerre contre le Hezbollah au Liban allait tourner à l‘échec. Erreur et précipitation, conclura une commission d’enquête.

C’est en fait une affaire de corruption qui va faire tomber Ehud Olmert. Elle remonte au temps où il était maire de Jérusalem, entre 1993 et 2003.
Le Premier ministre israélien a toutefois réussi durant son mandat à renforcer les liens avec l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas. Il a aussi osé entamer des négociations avec la Syrie.
Elue mercredi dernier à la tête du parti Kadima, Tzipi Livni a désormais les cartes en mains pour mobiliser une majorité et former un nouveau gouvernement.

Source: www.euronews.net/fr

Proche-Orient : Ban Ki-moon appelle à poursuivre le processus lancé à Annapolis

22 septembre 2008 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé lundi à poursuivre le processus politique lancé à Annapolis en novembre 2007 sur la paix au Proche-Orient, lors d'une réunion du Comité spécial de liaison sur la Conférence des donateurs pour la Palestine au siège des Nations Unies à New York.

« Un Etat palestinien ne peut naître qu'avec la fin de l'occupation et la fin du conflit. C'est pourquoi le processus politique en cours lancé à Annapolis doit continuer », a déclaré M. Ban. Le Quatuor pour le Proche-Orient (ONU, Union européenne, Russie et Etats-Unis) doit se réunir cette semaine à New York, a-t-il souligné.

La conférence d'Annapolis (Etats-Unis) avait marqué la volonté des participants d'aboutir à deux Etats, israélien et palestinien, vivant côte à côte.

Selon Ban Ki-moon, depuis la dernière réunion du Comité spécial de liaison, l'Autorité palestinienne « a fait de grandes avancées dans la gestion des fonds publics et la sécurité ». « Les donateurs ont montré leur engagement en donnant plus de 1,2 milliard de dollars de soutien budgétaire cette année. Israël a retiré certains obstacles en Cisjordanie et il y a eu certaines avancées vers la mise en œuvre du paquet négocié par le représentant du Quatuor Tony Blair en mai. Mais ce n'est pas assez », a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général a notamment jugé indispensable de lever les restrictions qui empêchent le développement de l'économie palestinienne et jugé nécessaires un gel authentique de la colonisation et la poursuite des efforts palestiniens dans le domaine de la sécurité. Il a également estimé nécessaire un engagement des donateurs plus prévisible alors que les salaires des fonctionnaires pourraient ne plus être payés à partir de la fin octobre et il a encouragé l'Autorité palestinienne à approfondir les réformes.

Le Secrétaire général a enfin souligné la nécessité d'adopter une nouvelle stratégie pour Gaza, où la population est de plus en plus dépendante de l'aide humanitaire. Il a appelé à une réunification pacifique de Gaza avec la Cisjordanie.

De son côté l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) s'est déclaré de plus en plus préoccupé par la situation de quelques 30.000 réfugiés palestiniens qui ont été déplacés par les combats l'an dernier au camp de réfugiés de Nahr el Bared dans le nord du Liban.

Selon l'UNRWA, à moins qu'il ne trouve de l'argent dans les prochaines semaines, il devra arrêter d'ici fin octobre les distributions de nourriture à 3.100 familles et les primes pour le logement à 27.000 personnes. Beaucoup de ces réfugiés ont déjà été déplacés à trois reprises, a ajouté l'office de secours.


La France qui change : Justice, réforme et société

Discours de Rachida Dati, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice - Université Herzliyya, Israël le 21 septembre 2008

Monsieur le Professeur REICHMAN,
Monsieur l’Ambassadeur AVI PRIMOR
Mesdames et Messieurs les Professeurs,
Mesdames et Messieurs,

Ce matin, je me suis recueillie au Mémorial de Yad Vashem. Cela restera pour moi l'un des moments les plus forts de ma venue en Israël.

Dans la salle des Enfants, je me suis posée beaucoup de questions sur notre monde.

J'ai pensé à la Shoah, au peuple juif à sa souffrance, à son martyr.

C'est aussi dans ces moments que l'on mesure la responsabilité de l'engagement politique. On s'engage en politique pour construire un monde meilleur. Un monde de paix, de justice et de fraternité.

C'est ce message d'espoir que je suis venue porter sur cette terre d'Israël et dans cette prestigieuse Université d'Herzliyya. Je tiens tout particulièrement à remercier le Professeur REICHMAN pour l'excellent accueil qu'il m'a réservé. C'est aussi un véritable plaisir de rencontrer l'une des grandes figures de la cause des droits de l'Homme.

Je suis aussi venue à Herzliyya pour vous parler de la France. De cette France amie d'Israël. De cette France qui, depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, est en train de se réformer, de se moderniser, de s'adapter aux enjeux du XXIè siècle.

De cette France qui devient plus forte chez elle pour mieux travailler pour la paix dans le monde.

Depuis près de dix-huit mois, la France est en mouvement, une France qui change
.

Pendant de longues années, la France est restée immobile. On parlait de réformes : elles étaient sans cesse repoussées. On parlait de rapprocher les Français : on laissait le communautarisme se développer. On parlait de solidarité : l'exclusion s'accentuait.

Nicolas Sarkozy a donné un nouveau souffle à la France. Il l'a aidée à retrouver ses vraies valeurs.
Ces valeurs universelles qui ont fait la richesse de la France. Ces valeurs qui font aussi la grandeur de l'Etat d'Israël.

La Nation française s'est construite au fil des siècles sur le courage des hommes et des femmes qui étaient ses enfants. Elle a aussi accueilli, au nom de la liberté et des droits de l'Homme, ceux qui à travers le monde cherchaient une protection.

Aujourd'hui, la France a mille visages. Elle est multiple.

Et je vous le dis avec force : cette diversité est la richesse de mon pays. La France est pleine de talents, pleine d'idées, pleine d'énergies qui ne demandent qu'à s'épanouir.

Il y a ceux qui font le choix du repli sur eux-mêmes, du communautarisme, du rejet de l'intégration républicaine.

Il a aussi ceux qui rejettent l'autre et ses différences. Je vous le dis sans détour : ça, ce n'est pas la France, ni sa tradition.

C'est pour cela que Nicolas Sarkozy a souhaité mettre en place une nouvelle politique.

Une politique dans laquelle les valeurs de notre République occupent une place centrale.

Une politique dans laquelle le travail est encouragé, où la liberté d'entreprendre est facilitée, où l'esprit d'entreprise est valorisé.

Une politique qui fixe des repères, des règles et un cadre de vie.

Une politique où chacun, sans distinction de race, de religion, de couleur de peau, peut trouver sa place.

Il faut rétablir le respect, l'égalité, la solidarité avec les plus pauvres. Il faut toujours défendre l'esprit d'ouverture, l'humanisme et la liberté. Vous en êtes l'exemple.

Il faut privilégier la créativité, l'inventivité et la tolérance.

Cela commence dès l'école : aujourd'hui l'école redevient un lieu de savoir, de culture et de pensée. Un lieu où l'on apprend à aimer la France, à respecter l'autorité et à vivre ensemble dans le respect des autres.

Cela passe aussi par la réforme de nos universités, par des services publics plus performants, par un meilleur respect de l'environnement....

La Justice est l'un des piliers de la démocratie et de l'Etat de droit. Je sais que vous, les Israéliens, vous êtes profondément attachés à la justice de votre pays. Vous avez raison.

Comme ministre de la Justice, j'ai voulu que la Justice protège mieux les Français. Le droit à la sécurité est le premier des droits.

C'est pour cela que nous avons mis en place des centres fermés qui permettent de prendre en charge les criminels toujours dangereux après la fin leur de peine.

C'est pour cela aussi que nous avons mis en place un régime de peines minimales pour les récidivistes.

J'ai aussi voulu que la justice apporte davantage d'humanité, qu'elle soit plus attentive aux victimes. Je pense en particulier aux personnes qui subissent au quotidien l'antisémitisme, le racisme et les discriminations.

Dans une démocratie, chacun a les mêmes droits. Ils sont fixés par la loi et ne dépendent pas de l'origine, des croyances ou du mode de vie. En France, la discrimination est une infraction pénale. Elle n'était pas suffisamment sanctionnée. Depuis plus d'un an, chaque tribunal de France dispose d'une équipe chargée de la lutte contre les discriminations. J'ai demandé à tous les Procureurs Généraux de lutter fermement contre l'antisémitisme. Nous avons triplé le nombre de condamnations en 6 ans.

L'antisémitisme, la discrimination, c'est la négation du principe de l'égalité, c'est la négation de la dignité, c'est la négation de toute humanité.

On ne peut pas assumer sa différence quand on n'est pas respecté.

On ne peut pas s'ouvrir aux autres quand on se sent humilié.

La discrimination engendre la haine. Et on ne bâtit jamais rien sur la haine.

Hier, je suis allée à RAMALLAH, à la rencontre de jeunes palestiniens. Ils m'ont parlé de leur souffrance et d'un sentiment d'injustice. Ils m'ont aussi parlé de la colère d'un peuple qui se sent prisonnier derrière des murs et des postes de contrôle.

Je leur ai répondu qu'ils ne doivent pas renoncer à la vie mais à la violence. La France aime et respecte Israël. J'aime et je respecte Israël. J'aime les israéliens. Quand on parle entre amis, je crois que l'on peut se dire ouvertement certaines choses.

Israël est une grande démocratie qui connaît le poids des souffrances et des injustices.

Le peuple israélien doit pouvoir vivre dans la paix et dans des frontières sûres et reconnues. Cela ne sera possible que lorsque le peuple palestinien aura le sentiment d'être respecté et traité avec justice.

C'est l'injustice qui attise la violence. C'est le sentiment d'humiliation qui pousse les peuples à se réfugier dans le fanatisme et l'extrémisme. Il n'y aura pas de paix au Proche-Orient sans égalité des peuples.

C'est un principe que nous voulons défendre.

Car la France souhaite contribuer à la paix dans le monde.

La France a toujours cherché à défendre la liberté, les droits de l'homme et la démocratie.

Pendant trop longtemps, la France est restée en retrait de la scène internationale, faute d'ambitions, faute d'engagement. Nicolas Sarkozy a souhaité rompre avec cette politique souvent source de malentendus. Israël le sait très bien.

Aujourd'hui, la France est de retour en Europe : depuis le 1er juillet, la France préside l'Union européenne. C'est l'occasion de donner un nouveau souffle à cette institution, de lui donner une nouvelle ambition.

L'Union pour la Méditerranée est une priorité du Président de la République. Il s'agit d'une véritable main tendue à tous les peuples de la région. C'est un projet généreux au service de l'amitié et de la confiance. Lors du sommet historique du 13 juillet à Paris, la quasi-totalité des dirigeants des pays arabes étaient assis aux côtés de votre Premier ministre. C'est le signe que l'on peut aujourd'hui discuter et sortir le Proche-Orient de la crise.

La France est enfin de retour dans le monde. Nicolas Sarkozy parle avec tous les dirigeants de la scène internationale, sans préjugés.

La France est avec ses alliés. Elle s'est engagée aux côtés des Etats-Unis et de l'OTAN en Afghanistan. C'est un combat difficile : 10 soldats français ont trouvé la mort au mois d'août dernier lors d'une embuscade.

Mais c'est un combat nécessaire, pour une cause juste : la lutte contre le terrorisme, la lutte pour nos valeurs, la lutte pour la liberté.

En 1986 et en 1995, la France a été victime du terrorisme. Ce sont des moments tragiques et douloureux dans la vie d'un pays.

Je dis cela sur cette terre d'Israël qui a tant de fois été frappée et meurtrie par le terrorisme.

Vous le savez comme moi, il n'y a ni excuse, ni justification au terrorisme. On ne discute pas avec les terroristes. On se bat contre eux.

La France soutient toujours le peuple israélien quand sa sécurité et son intégrité sont menacées. La France s'oppose toujours à ceux qui veulent détruire Israël. Je l'ai dit hier dans les Territoires palestiniens.

Le peuple israélien a le droit de vivre dans la paix et la sécurité.

Et le peuple palestinien a le droit d'avoir un Etat et d'y exercer sa souveraineté dans la paix et le respect de ses voisins.

La sécurité du peuple israélien passe par le dialogue avec le peuple palestinien.

Sans cette condition, il n'y aura pas de paix au Proche-Orient. Il faut s'ouvrir au dialogue et à l'échange. Il faut aller au-delà de ses propres blessures. Il faut regarder ce qui rapproche et non ce qui sépare. Il faut que le rapport de force s'efface et laisse sa place au droit et à la justice.

La paix se gagne par des efforts réciproques et simultanés, comme les peuples allemand et français ont réussi à le faire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

*
* *


Mesdames et Messieurs,

La France change, c'est aujourd'hui une réalité. Cette évolution se fait dans la sérénité et avec la détermination du Gouvernement.

La France affiche clairement sa relation privilégiée avec Israël. Elle ne cache pas non plus les liens qu'elle entretient avec le peuple palestinien. Nous menons une politique transparente, d'équilibre et sans a priori. Nous tenons un seul discours, celui de la franchise et de la paix, comme le Président de le République Nicolas Sarkozy l'a dit à la Knesset et à Bethléem.

La paix au Proche-Orient est toujours incertaine. Beaucoup d'événements s'enchaînent en ce moment : l'arrivée d'un nouveau Gouvernement en Israël, les prochaines élections dans les Territoires palestiniens, l'élection du futur président américain...

Ce sont des tournants importants. Je souhaite qu'ils soient porteurs de paix et d'espoir pour les peuples d'Israël et de Palestine.

C'est l'avenir du monde qui est en jeu.

Car la sécurité du monde dépend, en grande partie, de la paix au Proche-Orient.

Je vous remercie.

Wednesday, September 17, 2008

Rice au Proche-Orient pour faire avancer les négociations

Par Chantel Valery

La secrétaire d'État Condoleezza Rice devait quitter les Etats-Unis dimanche pour une nouvelle visite au Proche-Orient avec l'objectif de sortir de l'impasse le processus de paix israélo-palestinien et d'arracher un accord à la fin du mandat du président Bush.

Avec ce nouveau déplacement dans la région, la chef de la diplomatie américaine ne relâche pas ses efforts dans cette course contre la montre, rendue encore plus ardue par la démission du Premier ministre israélien Ehud Olmert.

C'est sa septième visite au Proche-Orient depuis la conférence d'Annapolis en novembre 2007 où Israéliens et Palestiniens avaient relancé leurs négociations. C'est aussi son 18e déplacement en deux ans.

Au cours de cette visite prévue de deux jours, la secrétaire d'État entend évaluer les «efforts en cours pour mettre en place une paix durable et positive dans la région», selon le porte-parole du département d'État, Sean McCormack. Elle doit aussi mesurer les «progrès (accomplis) dans le but commun de conclure un accord de paix en 2008», a-t-il poursuivi dans un communiqué.

Dans cet objectif, Condoleezza Rice doit rencontrer des responsables israéliens et palestiniens, a-t-il ajouté sans préciser lesquels.

Le haut négociateur palestinien Saeb Erakat a indiqué à l'AFP que Mme Rice s'entretiendrait lundi avec le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Elle tiendra mardi des pourparlers tripartites avec son homologue israélienne Tzipi Livni et le chef des négociateurs palestiniens Ahmed Qoreï, selon la même source.

Au cours de sa dernière visite mi-juin, Mme Rice avait inhabituellement haussé le ton contre Israël, critiquant la poursuite de la colonisation israélienne dans les territoires occupées qui entrave tout progrès dans les négociations de paix.

Son nouveau déplacement intervient alors que d'importantes factions palestiniennes doivent tenter de se réconcilier lundi au Caire en Egypte et que 199 prisonniers palestiniens seront relâchés lundi par Israël, comme un «geste envers le président palestinien».

Après des années d'impasse, les négociations de paix, qui doivent conduire à la création d'un État palestinien, ont été relancées il y a près d'un an à Annapolis. MM. Abbas et Olmert s'étaient alors engagés à tenter de parvenir à un accord avant la fin du mandat du président américain George W. Bush.

Les discussions ont depuis fait peu de progrès, les deux parties restant profondément divisées sur des sujets-clés comme le statut de Jérusalem, le sort des réfugiés palestiniens, les colonies israéliennes en Cisjordanie et les frontières d'un futur État palestinien.

L'annonce de la démission de M. Olmert, affaibli par une affaire de corruption, a en outre porté un coup dur aux négociations.

Si Mme Rice a assuré que les États-Unis continueraient à travailler à un accord de paix d'ici fin décembre malgré cette démission, les experts s'accordent à dire que le départ prochain d'Olmert, qui s'était fortement impliqué dans le processus, compromet les chances d'aboutir en 2008.

Mme Livni, qui pourrait succéder à M. Olmert, s'est aussi montrée sceptique sur les chances d'y parvenir, avertissant qu'un accord incomplet risquait d'entraîner des violences.

Face au pessimisme grandissant sur ce délai voulu par le président Bush, Mme Rice a admis fin juillet qu'il serait difficile de parvenir à un accord de paix d'ici la fin de l'année. Mais elle a aussi relevé l'urgence de résoudre le conflit vieux de 60 ans. «Et la question est de savoir, si ce n'est pas maintenant, quand?», s'est-elle interrogée.

Les pourparlers de paix sont «à la croisée des chemins», estime pour sa part le négociateur palestinien Mohammed Achtiyed, «car nous ne savons pas qui dirigera le prochain gouvernement (israélien) et parce que l'administration Bush s'achève à la fin de l'année».

Source: Agence France-Presse.

Proche-Orient: le Quartette se réunira en marge de l'Assemblée générale de l'ONU

Une réunion ministérielle du Quartette de médiateurs internationaux pour le règlement au Proche-Orient aura lieu la semaine prochaine à New York, en marge de la 63e session de l'Assemblée générale de l'ONU, a fait savoir mercredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Saltanov.

( Le Quartette de médiateurs internationaux pour le règlement au Proche-Orient regroupe les Etats-Unis, la Fédération de Russie, l'Union européenne et l'Organisation des Nations Unies - ndlr.)

Dans le cadre de la préparation de cette rencontre, M. Saltanov qui est, en outre, le représentant spécial du président russe pour le Proche-Orient, a rencontré au Caire le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Ali Aboul Gheit, et le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa.

Auparavant, le chef adjoint de la diplomatie russe s'était aussi rendu en Jordanie et dans les Territoires palestiniens toujours pour discuter de la prochaine rencontre ministérielle à New York.

A l'heure actuelle, a indiqué M. Saltanov, les médiateurs internationaux ont pour tâche essentielle de "garantir la continuité du processus de négociations entre Israël et les Palestiniens".

"Tous ont intérêt à ne pas admettre de pause dans ce processus", a-t-il ajouté.

Source: RIA Novosti.

Proche-Orient: les mois à venir pourraient être déterminants pour le règlement du conflit

Les mois qui viennent pourraient s'avérer déterminants pour le processus de négociations entre Israël et l'Autorité palestinienne, lit-on dans un communiqué de la diplomatie russe, publié à l'issue du voyage en Egypte d'Alexandre Saltanov, représentant spécial du président russe pour le Proche-Orient.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Saltanov, a séjourné au Caire du 16 au 17 septembre. Dans le cadre de cette visite, il a rencontré le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Ali Aboul Gheit, et d'autres dirigeants du pays, ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa.

"M. Saltanov a discuté avec les partenaires égyptiens des perspectives de règlement du conflit arabo-israélien, et plus précisément d'une éventuelle évolution de la situation à la lumière de la future élection présidentielle aux Etats-Unis et de changements politiques en Israël", lit-on dans le document du Département de l'Information et de la Presse du ministère russe des Affaires étrangères (MID).

"La communauté internationale et, en premier lieu, le Quartette de médiateurs internationaux pour le règlement du conflit au Proche-Orient doivent intensifier leurs efforts et encourager les parties à respecter les ententes enregistrées, notamment dans le cadre de la "feuille de route", ainsi qu'à poursuivre les négociations", indique le communiqué.

( Le Quartette de médiateurs internationaux pour le règlement au Proche-Orient regroupe les Etats-Unis, la Fédération de Russie, l'Union européenne et l'Organisation des Nations Unies - ndlr.)

Source: RIA Novosti.

Friday, September 12, 2008

Le monde arabe doit accueillir les Jeux olympiques

Par Philippe Douste-Blazy, Secrétaire général adjoint des Nations unies pour les financements innovants.

Les Jeux olympiques demeurent sans aucun doute le plus grand événement sportif, de par leur capacité à mobiliser toutes les nations du monde autour des valeurs véhiculées par le sport. Ainsi, tous les quatre ans, la planète vibre au rythme des exploits des athlètes venus du monde entier. Cela fait aujourd'hui cent douze ans qu'il en est ainsi.

De nombreuses villes européennes, américaines et asiatiques ont eu le privilège d'être choisies pour l'organisation de ces Jeux. D'autres régions du monde, en revanche, n'ont encore jamais eu cette opportunité. C'est le cas notamment du monde arabe, qui demeure l'une des seules aires géographiques et culturelles, avec l'Amérique latine et l'Afrique, dans cette situation.

Mais au moins l'Amérique du Sud a-t-elle eu la chance d'organiser à plusieurs reprises sur son sol la Coupe du monde de football, l'autre grand événement sportif majeur. Et en 2010, pour notre plus grande joie, ce sera au tour de l'Afrique du Sud d'accueillir les plus grandes stars du ballon rond.

Pourtant, les candidatures arabes n'ont pas manqué tout au long de l'histoire, en particulier celles de villes égyptiennes, comme Alexandrie (JO de 1916 et de 1936) ou Le Caire (JO de 2008). Mais elles n'ont jamais été retenues. Cette fois-ci pourtant, pour l'organisation des JO de 2016, le monde arabe y croyait. La candidature de Doha, la capitale du Qatar, bénéficiait d'une réelle crédibilité. En effet, Doha est devenue au fil du temps la capitale sportive du monde arabe. Le Qatar avait su se doter d'infrastructures sportives des plus modernes et avait brillamment organisé les Jeux asiatiques de 2006. D'ailleurs, selon un document rendu public par le CIO il y a tout juste quelques jours, sa candidature était classée troisième, derrière Tokyo et Madrid, mais ex æquo avec Chicago et devant Rio, Prague et Bakou.

Mais la commission exécutive du CIO ne l'a pas entendu ainsi. Le 4 juin dernier, le CIO a écarté la candidature qatarie. Ne restent désormais en lice pour la phase finale que Chicago, Madrid, Rio et Tokyo. Le principal argument avancé ? Les dates et la chaleur qui sévit l'été dans la région. Conscients de ce problème, les Qataris avaient pourtant demandé, à titre exceptionnel, à organiser les Jeux du 15 au 30 octobre. Cette règle, de fait, et quoi qu'en dise le CIO a posteriori, interdit au Moyen-Orient et à un certain nombre d'autres villes d'organiser l'événement sportif le plus universel et le plus populaire au monde.

Injuste sur le plan historique, injustifié d'un point de vue tech­nique, le rejet de la candidature de Doha constitue également une occasion manquée sur le plan symbolique et politique. En effet, cette candidature portait en elle un encouragement à l'apaisement au Moyen-Orient, une zone troublée depuis trop longtemps, et constituait un atout supplémentaire au Proche-Orient. Car, à l'endroit des Israéliens, il n'y a jamais eu d'équivoque de la part du Qatar dans sa volonté d'ouverture. Comme l'a affirmé le président du comité de candidature de Doha : «Israël fait partie de la région et du mouvement olympique ; nous avons signé la même charte et les Israéliens ont participé aux Jeux précédents : ils y auront donc toute leur place.»

Doha, c'était aussi un engagement fort pour la paix et le dialogue. C'est d'ailleurs là que les Libanais, tout récemment, ont réussi à trouver un consensus pour éviter que leur pays ne sombre à nouveau dans la guerre civile.

L'annonce de la sélection de Doha, parmi les villes finalistes pour l'organisation des JO de 2016, aurait donc été perçue comme un signe fort d'encouragement pour l'ensemble du monde arabo-musulman, et en particulier pour le Proche et le Moyen-Orient. En écartant la candidature qatarie de façon prématurée, le 4 juin dernier, on a perdu une occasion : celle de créer un précédent historique, en permettant à une capitale arabe d'être parmi les finalistes pour l'organisation des JO, mais aussi de contrer les radicaux qui savent habilement exploiter le sentiment d'humiliation et de frustration dans cette partie du monde. Voilà pourquoi Doha 2016 demeure incontestablement une occasion manquée pour le dialogue et pour la paix. Espérons que le CIO en tiendra compte pour les prochains grands rendez-vous.


Lefigaro.fr

Proche-Orient: le chemin vers la paix passe par la France et la Syrie, selon Sarkozy

DAMAS (AFP) — Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré mardi dans une interview au quotidien syrien Al Watan que le chemin menant à la paix au Proche-Orient passait "par la France et la Syrie", à la veille de la première visite d'un chef d'Etat occidental à Damas depuis cinq ans.

"Je suis persuadé (...) que le chemin de la paix dans cette région passe par nos deux pays", affirme M. Sarkozy dans un entretien accordé à ce quotidien proche du pouvoir qui sera publié mercredi et dont l'AFP a obtenu une copie.

"La Syrie est un grand pays qui peut apporter une contribution irremplaçable au règlement des problèmes au Proche-Orient. Il est essentiel qu'elle joue un rôle positif dans la région", ajoute-t-il.

"C'est bien dans la voie de la coopération que je vois l'avenir franco-syrien", souligne le président français, qualifiant "l'amitié" entre les deux pays de "richesse inestimable que nous devons à tout prix préserver".

Le président syrien Bachar al-Assad a pour sa part affirmé mardi que Damas et Paris vivaient une "nouvelle ère" dans leur relation, dans une interview à la chaîne de télévision France 3.

Concernant les pourparlers indirects de paix entre la Syrie et Israël qui seront au centre d'un sommet quadripartite à Damas jeudi, M. Sarkozy affirme que "la France sera bien sûr disponible pour accompagner les parties, si elles le souhaitent, sur le chemin de la paix et de la réconciliation".

Mais le dirigeant français indique qu'il est "difficile de dire quand (ces pourparlers) déboucheront sur des négociations directes".

"Je souhaite bien sûr que ce soit le plus rapidement possible", note-t-il, saluant notamment le "courage et la lucidité des dirigeants syriens et israéliens qui ont accepté de s'engager dans ce processus".

"Depuis mon élection (...) j'ai voulu que la France reprenne toute sa place sur l'échiquier mondial. Au Proche-Orient, région qui est chère à mon coeur, j'ai souhaité que notre pays prenne pleinement ses responsabilités au service de la paix", a-t-il dit.

"Pour cela, il est essentiel de bénéficier de la confiance de toutes les parties. Dans cet esprit, j'ai introduit un certain nombre d'évolutions majeures, et même de ruptures dans notre politique à l'égard de la région", a-t-il expliqué, en citant Israël, les Palestiniens et la Syrie.

Le président Sarkozy s'est également félicité du souhait de la Syrie de voir la France co-parrainer, "avec les États-Unis, le moment venu, la négociation directe syro-israélienne comme la mise en oeuvre de l'accord de paix qui en résultera, y compris pour les arrangements de sécurité".

La visite mercredi et jeudi de Nicolas Sarkozy, la première d'un chef d'Etat occidental depuis cinq ans, vient confirmer la fin d'un isolement diplomatique de la Syrie.

Damas soutient le Hezbollah libanais et entretient une alliance avec l'Iran, engagé dans un bras de fer avec l'Occident sur son programme nucléaire. La Syrie est aussi accusée de favoriser l'infiltration de combattants étrangers vers l'Irak voisin.

Concernant l'Iran, sujet qu'il devrait aborder avec le président syrien Bachar al-Assad lors d'un entretien mercredi, M. Sarkozy a déclaré à Al Watan: "Je suis convaincu que nous devons résoudre la crise iranienne par le dialogue, car c'est le seul moyen d'échapper à une alternative catastrophique, que personne ne souhaite: la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran".

Le Premier ministre Erdogan jeudi à Damas

par Stéphane/armenews

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan va se rendre jeudi à Damas, a annonce le vice-Premier ministre et prote-parole du gouvernement Cemil Cicek.

Le but de cette visite est de participer à un sommet sur le Proche-Orient pour aborder les problèmes de cette région, selon M. Cicek.

"Ce sommet sera une plateforme importante qui va aborder les problèmes au Proche-Orient", a-t-il indiqué lundi, lors d’une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres.

Qurei: Nous ne renoncerons jamais à Jérusalem comme capitale du futur Etat palestinien

RAMALLAH, le 2 septembre 2008, WAFA- Ahmed Qurei, chef de l'équipe palestinienne aux négociations du statut final, a affirmé, mardi, que 'nous ne renoncerons jamais à Jérusalem comme capitale du futur Etat palestinien.'

Il a ajouté lors d'un entretien avec Tony Blair l'émissaire du Quartette au Proche-Orient à Ramallah que ' nous refusons de signer tout accord intérimaire. Nous voulons un accord sur tout.'

Les deux hommes ont discuté de l'avancée du processus de négociations israélo-palestiniennes et de la possibilité de parvenir à un règlement d'ici la fin de 2008, à la lumière de la poursuite des activités coloniales par Israël et des incursions quotidiennes contre les villes de la Cisjordanie.

Pour sa part, M. Blair a indiqué que la instauration de paix nécessitait des mesures concrètes comme l'arrêt des activités coloniales et le retrait israélien des territoires palestiniens occupés en 1967. Il a souligné que le Quartette continuerait d'aider tous les partis concernés pour achever le processus de paix.


Article de: http://french.wafa.ps

Proche-Orient: Bachar el-Assad estime que "la porte vers la paix" est ouverte

Le président syrien Bachar el-Assad estime que "la porte vers la paix" a été ouverte au Proche-Orient, à la veille de la visite à Damas de son homologue français Nicolas Sarkozy qui participera à une réunion à quatre (Syrie, France, Qatar et Turquie) destiné à évoquer notamment les pourparlers indirects engagés depuis le mois de mai entre la Syrie et Israël.

"Il y a aujourd'hui une possibilité de paix. Mais nous ne pouvons pas dire que nous sommes proches de la réalisation de cette paix. Nous sommes en train de préparer des négociations directes. Lorsque nous arriverons à cette étape-là, nous pourrons dire que nous nous approchons de la paix. Aujourd'hui nous pouvons juste dire que nous avons ouvert la porte vers la paix", a-t-il déclaré mardi sur France-3.

"Lorsque nous allons débuter les négociations directes sous un parrainage américain, français et turque, nous pourrons dire alors que nous approchons de la paix", a-t-il ajouté.

Concernant l'administration américaine actuelle, il a estimé qu'"après sept ans d'existence", elle commençait "seulement à se rappeler qu'il y a quelque chose qui s'appelle la paix". "Il lui reste quatre mois et il est impossible de réaliser une paix ou qu'il y ait des efforts réels pour cette paix pendant cette période. Bien sûr, nous devons attendre la nouvelle administration pour voir ses orientations, et après nous pourrons parler de négociations directes", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les relations entre la Syrie et la France, il a affirmé: "il y a une nouvelle ère fondée sur la politique nouvelle de la France, une politique réaliste, pragmatique qui a pour but la réalisation de la paix et qui croit au dialogue". "Donc nous pouvons dire qu'il y a une nouvelle ère qui permettra de rechercher la stabilité", a-t-il souligné.

"Nous disons depuis plusieurs années que l'Europe est absente et qu'elle devrait jouer un rôle important dans toutes les questions importantes qui émergent aujourd'hui dans le monde", a-t-il également noté.

Concernant une éventuelle attaque israélienne contre l'Iran, liée à la question du nucléaire, le président syrien a estimé qu'Israël pourrait tenter de lancer des attaques contre l'Iran, mais aussi contre le Liban et la Syrie. "Quand à la capacité d'Israël de lancer une attaque, je ne pourrais pas donner une réponse a cette question", a-t-il souligné. AP