Jusqu’à présent, seuls les Etats-Unis disposaient de ce privilège tant en raison de leur poids politique qu’en raison de leur relation spéciale avec Israël.
Ce fut donc une surprise d’entendre le président syrien Bachar el-Assad déclarer samedi lors de la conférence de presse à l’Elysée qu’il souhaitait voir la France devenir le co-parrain à côté des Etats-Unis du processus de paix, une fois que les négociations entre la Syrie et Israël seraient entrées dans la phase des pourparlers directs.
En effet, après huit ans d’interruption, les négociations entre les deux pays ont repris de manière indirect sous l’égide de la Turquie. Nicolas Sarkozy a précisé que la France était prête à jouer les médiateurs et à fournir en particulier ses soldats pour offrir des garanties.
Bachar el-Assad cependant a déclaré qu’il ne croyait pas que l’administration américaine actuelle était intéressée par la paix. Il faudra donc attendre début 2009 pour voir la forme que prendront les discussions entre Israël et la Syrie pour arriver à une paix qui paraît encore si lointaine.
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